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La philosophie de la vie. La vie des soins palliatifs.

Vivre est-ce si simple? La vie est fragile, lorsque la maladie est là, l'écriture, la parole et l'amitié donnent sens...

Où en est-on en France pour les personnes en soins palliatifs

France : le Comité d'éthique opposé à l’assistance au suicide et à l’euthanasie

France : le Comité d'éthique opposé à l’assistance au suicide et à l’euthanasie
© AFP

Le Comité consultatif national d’éthique, saisi par François Hollande sur la question de la fin de vie, a rendu son avis lundi. Les membres du comité n’ont pas autorisé le suicide assisté ni l’euthanasie et préconisent un débat public. http://www.france24.com/fr/20130701-comite-ethique-oppose-assistance-suicide-euthanasie

Par FRANCE 24 (texte)
 

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu lundi 1er juillet un avis prudent concernant la question de la fin de vie. Saisi par François Hollande en décembre dernier, le CCNE recommande de ne pas légaliser l'assistance au suicide, ni l'euthanasie. La commission d’experts préfère que la réflexion se poursuive "sous la forme d'un débat public".

"Le Comité national d'éthique a souhaité avoir un débat national, c'est également ma démarche", a déclaré le chef de l’État lundi, en marge d'une visite au centre hospitalier de Lorient. "Au terme de ce débat, il y aura, sans doute à la fin de l'année, un projet de loi qui sortira, fort de ce qui aura été dit et précisé à l'occasion de cette réflexion", a-t-il poursuivi. Le projet de loi a pour but d’ "améliorer" la loi Leonetti "qui est déjà un premier pas dans la direction qui est celle de la dignité humaine", a-t-il ajouté.

Des divisions au sein du CCNE

Les membres du CCNE ont montré des divisions, notamment sur la différence qui existe entre "laisser mourir" et "faire mourir", tant la frontière est tenue et le sujet sensible. Huit experts sur les quarante membres que compte le comité se sont notamment interrogés sur les critères qui pourraient autoriser certaines demandes d'aide à mettre un terme à sa vie.

Le président du CCNE a en outre précisé que les positions des huit experts en désaccord avec la majorité faisaient partie intégrante de l’avis rendu.

Et des propositions unanimes

Le Comité a également émis une série de propositions, adoptées cette fois à l’unanimité, visant à améliorer la prise en charge des malades en fin de vie. Il préconise ainsi que les "directives anticipées" émises par un patient atteint d’une maladie grave, rédigées en présence d’un médecin traitant, deviennent "contraignantes pour les soignants sauf exception dûment justifiée par écrit". Aujourd’hui, elles ne sont considérées que comme l’expression de souhaits, les décisions étant prises par les médecins.

Les membres du Comité recommandent également que soit respecté le droit d’une personne en fin de vie à être endormie, - "sédation profonde"-, jusqu’au décès quand les traitements, voire l’alimentation et l’hydratation ont été arrêtés, à sa demande.

Enfin le comité préconise le développement de soins palliatifs "à domicile", pour les rendre accessibles à tous, comme le stipule la loi "depuis quatorze ans". La personne malade et ses proches doivent être "associés pleinement" à toutes les décisions concernant sa fin de vie. Ces décisions ne doivent plus être discutées seulement entre médecins. Les membres s'accordent pour dire qu'il faudrait renforcer la formation des soignants et leur capacité d’écoute et de dialogue.

Avec dépêches

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